lundi 20 août 2012

Des Cadences et Des Vacances


Des Cadences et des Vacances. - Aout 2012
A poil au Menton?


Ah… Menton! Ses plages bondées, ses galets douloureux, sa vieille ville labyrinthique, sa lumière belle de jour comme de nuit, ses innombrables restaurants, ses chaudes nuits et ses brulantes journées baignant dans un palpable parfum citronné...



Tout ici est matière à souvenir et pourtant, plus je vieillis et plus cette ambiance méditerranéenne m'agace plus qu'elle ne me touche, je suis ne suis définitivement pas un gars du sud. J'affectionne le nord, son Soleil rasant et ses pubs, les pays anglo-saxons, l'Allemagne ou la belgique, s'il fallait choisir, j'irais vivre plus au nord.

Mais qu'importe, les vacances sont belles, j'ai revu des amis connus au fil des années, nous avons pu faire de la musique avec Daphné, tourner une partie du clip de "Take me to the sun" pour Varla & The Crypt, visiter le superbe village de Roquebrune-Cap-Martin de nuit, le scénario de mon second film avance bien et je trouve même le temps de regarder quelques films qui pourraient être source d'inspiration.

Le Jour des morts-vivants par exemple (1985), de monsieur Romero, dont j'apprécie la trilogie originale mais nettement moins les dernières productions.
Un bon film de Zombie, vu qu'il s'agit du sujet de notre second métrage (le premier étant bien sûr le fantomatique "Refuge"), dans lequel un groupe de scientifiques et un groupe de militaires cohabitent difficilement alors que les blouses blanches tentent de trouver un remède à l'épidémie morbide.

(On note le boulot de Tom Savini au maquillage, déjà présent sur Zombie) 



Le plus marquant dans ce film est sans aucun doute la scène d'exposition, l'un des rares moments vraiment esthétique du film avec ces avenues désertes et son climat tropical oppressant (cette scène est d'ailleurs réutilisée dans l'excellent morceau M1A1 de Gorillaz sur le premier album).
Le reste du film mise sur des décors intérieurs pour instaurer un climat de claustrophobie latente et réserve de nombreuses très bonnes idées qui maintiennent la tension et font de ce "Jour des morts-vivants" un très bon film du genre.



Mais la vraie bonne surprise cinématographique de ces vacances viendra du relativement méconnu "The Children" (2009) de Tom Shankland, son nom ne vous dit probablement rien et c'est assez logique puisqu'en dehors de ce film il n'a pas fait grand chose.
Comme son nom le laisse sous-entendre, "The Children" parle d'enfants se retournant contre leurs parents sans que l'on sache réellement pourquoi.






Ce film est une merveille, et ce à tous niveaux, le jeu des acteurs tient la route, la mise en scène est impeccable (ce réalisateur à un sens du cadre qui me touche particulièrement) l'ambiance sonore est oppressante à souhait et puis surtout, parvenir à faire flipper le spectateur de jour, en plein soleil, c'est toujours impressionnant (la première fois que j'avais vraiment ressentis de l'angoisse à ce niveau c'est avec "Halloween, la Nuit des masques" de Carpenter).

La plupart du temps, lorsque l'on regarde un film "d'horreur" on ne peut s'empêcher de tiller sur les incohérences, les petits détails agaçants, il est toujours très plaisant de se plonger dans un film où ce n'est pas le cas, on suit l'intrigue avec passion et le film se permet même un twist final qui, même s'il est attendu, fait mouche.

Si vous êtes friand de cinéma fantastique, je vous recommanderais aussi l'excellent hors-série du non moins bon Magazine papier Mad Movies qui affiche cet alléchant titre " Le cinéma fantastique vu par 40 réalisateurs en 40 images-chocs", un régal de petites anecdotes croustillantes.

Bonne vacances à ceux qui en ont, et bon courage aux autres! Je reviendrais bientôt à vous pour vous parler de mes projets et de ceux que j'ai avec Daphné. 

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